Injoignable téléphoniquement et introuvable après l’effondrement de son immeuble mardi dernier à Yopougon-Maroc, l’adjudant des forces aériennes (ex Gatl), Sanogo Mamadou a été retrouvé hier. Alors que le commissariat de police du 17ème arrondissement de Yopougon-Niangon, en charge de l’enquête sur les circonstances exactes du drame qui a occasionné quatre blessés graves, recherchait activement le propriétaire de l’immeuble sinistré, la présence de Sanogo Mamadou a été signalée du côté de la brigade de gendarmerie de Yopougon-Toits rouges. Où celui-ci a été convoqué par les gendarmes pour être entendu sur l’effondrement de son immeuble. Cette procédure s’explique par le fait que, selon des sources indépendantes, le mis en cause est un militaire et en l’espèce c’est la gendarmerie qui est compétente pour instruire la procédure contre l’adjudant Sanogo Mamadou. Rien n’a filtré de l’audition et la procédure suit son cours, à en croire les mêmes sources. Les procéduriers devront obtenir des informations sur les documents fonciers de l’immeuble, les matériaux de construction, les mesures de contrôle de la construction, les normes de qualité et les mesures de prévention en cas de catastrophes… Lors de notre passage sur les lieux du drame aux environs de 9h, des gendarmes à bord d’un véhicule 4X4 et dirigés par un adjudant-chef quittaient la zone. Parmi eux, un homme en tenue civile. Autre chose, une pelleteuse et un portechar étaient rangés à côté des gravats. Renseignements pris sur place, aucune victime n’a été découverte sous les décombres après les recherches entreprises de 20h 30 à 4h du matin par les sapeurs pompiers militaires.
Selon des sources recueillies sur place, trois pelleteuses (de la Manutention africaine, de l’Onuci et d’une bonne volonté) ont été mises durement à contribution pour rechercher d’éventuels survivants sous les décombres. Les sapeurs pompiers militaires étant dépourvus de ces engins adaptés aux fouilles. Les soldats du feu ont réussi à retrouver tous les occupants de l’immeuble qui s’est écroulé entièrement au sol mardi aux environs de 15h. Les quatre rescapés dont un enfant d’un an et demi qui ont été extraits des décombres juste après le drame, commencent à retrouver leurs esprits au Chu de Yopougon où ils ont été évacués d’urgence, à en croire les mêmes sources. Certains locataires par anticipation, avaient quitté l’immeuble lorsque le bâtiment a commencé à trembler, il y a quelques jours.
Didier Kéi
Notre Voie
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